1976
Le rêve des Français: » Monter » à Paris
Le nôtre … Celui-là
Bâtir SA vie
1976: La fin des « 30 glorieuses ». Le Monde est en pleine croissance mais le métro-boulot-dodo fatigue ceux qui ont soif de vivre autre chose.
Les « manifestants » de 1968 ne se doutent pas que 40 ans plus tard, non seulement les rêves sont enfouis dans l’anesthésie générale, mais « l’impératif économique » s’est installé pour de bon. Pourquoi ?
Les pavés de ce célèbre « Mai 68 » sont tombés dans la mare. Les discours et les bonnes idées n’ont pas été suivis par des actes concrets.
Nous tentons de vivre l’ exigeante « incarnation personnelle », celle de de tous les instants et dans tous les domaines de la vie … c’est 20 , 30 ans … toute la vie.
1976: considérés comme doux rêveurs, utopistes et rétrogrades
1997: nous témoignons qu’il est possible de vivre autrement… à contre courant: c’est 20 ans.
2017: Des dizaines de milliers de personnes viennent chez nous et souhaitent quitter … la grande ville
1997
Tous sur le même bateau : cap vers …
Penser sa Vie et le Monde, croire en qui nous sommes, au-delà des conditionnements distillés habilement par les intérêts d’une minorité ( admis par une majorité), passer à l’acte, innover et créer le quotidien… ça paie !
Après « faire ce qu’on dit », il est temps de « dire ce qu’on fait »
A l’annonce du premier Écofestival en France sur notre lieu, les 14/15 juin 1997, certains journaux titrent : « retour à la bougie ». Si la presse induit la pensée populaire, l’évidence lui résiste car:
les 5 000 visiteurs ont créé un séisme social.
Une famille invente un autre mode de Vie et amorce l’idée que le changement passe par l’audace de s’approprier son quotidien et de produire pour une part non négligeable sa propre consommation : pas de facture d’eau, ni d’électricité, ni de déchets-épuration, certes un apport personnel au départ, mais pas de loyer, pas de prêt d’argent par les banques.
L’argent est investi sans intérêt directement dans les matériaux de construction et la Vie se construit petit à petit.
17 ans à 6 personnes sur un seul demi-salaire … et le bonheur en plus .
Il nous faut choisir :
– accepter un salaire, pardon, 2 salaires par famille, pour survivre et faire tourner le « monstre qui mange la Terre et les hommes »
– ou, avec d’autres, « bâtir ensemble son quotidien ».
C’est compliqué, difficile, passionnant et c’est possible: nous n’avons pas le choix
L’impossible est dans nos limites. Nous refusons notre grandeur. et la laissons à ceux dont nous ne voulons pas .
L’autonomie c’est choisir nos dépendances
La prise en main de nos vies est un choix risqué mais épanouissant.
Préférons-nous l’insupportable prise en main de nos vies par les « aménageurs d’État » en échange d’une monnaie virtuelle
ou
« perdre notre Vie à la gagner » et, malgré nous, coopérer à la destruction impitoyable de ce qui nous donne l’abondance : l’Eau, la Terre, le Soleil, le Vent, ainsi qu’à la perte de nos indispensables liens sociaux …
l’Écologie est le fondement de toute civilisation :
une histoire d’Amour entre la Terre et l’Homme
2011-12
La chance n’existe pas. L’âme agit ( la magie?): elle pro-voque. (pour voix ?)
Ainsi, nous « tombe » un proposition inespérée de vente inattendue d’un terrain doté de 2 hangars que nous achetons en 2011, sous la forme d’une S.C.I.
Encore plus inattendu : l’agriculteur voisin nous propose le terrain mitoyen entre nos 2 parcelles. Nous disposons désormais de 2 ha d’un seul tenant.
L’aventure continue
Fin mai 2012 : nous organisons le forum des Oasis en tous lieux avec la présence de Pierre Rabhi. Le lendemain nous partageons notre lieu avec de nouveaux amis.
Programme de nos activités: http://heol2.org/programmes/programmes.pdf
2016
Nous continuons sur notre lancée, plus que jamais, et osons dire avec force et sans scrupule que nous avions tort d’avoir raison trop tôt. Les paysans en particulier, reconnaissent s’être fait manipulés.
Leur disparition presque totale (60% en 1914 à 2% en 2016) a bouleversé la gestion primordiale des territoires créateurs des tissus humains autonomes, avec toutes les conséquences que l’on découvre aujourd’hui.
Nous sommes minoritaires …
Le plus grand événement du XX ème siècle reste sans conteste
la disparition de l’agriculture comme activité pilote de la vie humaine
et des cultures singulières.
Michel Serres
Nous imposons notre MODE de VIE à la majorité
Le but avoué, de notre « laboratoire », tente d’harmoniser notre expérience de vie à celle d’une recherche sociétale. Il s’agit d’inventer habilement un autre MODE de VIE, en particulier alimentaire, plus proche de l’ensemble de la population mondiale, que celui, marginal, des pays qui se disent développés et qui consomment 2 planètes supplémentaires.
Notre innovation rejoint tous ceux qui, tout en intégrant la modernité, visent la simplicité pour un vivre ensemble à l’échelle mondiale afin d’intégrer les marges et les exclus et suivre ce que la science quantique affirme désormais :